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"RESTER, C'EST EXISTER.

MAIS VOYAGER, C'EST

VIVRE."

Culture

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L’histoire du Maroc est étroitement liée à celle de l’Espagne, et plus précisément à l’Andalousie, située face aux côtes marocaines. D’invasions en reconquête, du VIIIème siècle jusqu’à notre époque un mouvement incessant d’échanges humains, culturels et commerciaux entre les deux rives a permis la pérennité d’une civilisation : Architecture, musique, gastronomie, métiers et art de vivre caractérisé par l'importance accordée aux fleurs, à la géométrie et la calligraphie.

Tel est l’héritage andalou si bien conservé dans les médinas marocaines, que nous vous proposons ici de découvrir au fil d’un itinéraire atypique et plein de charme.
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Un voyage au monde de l'érudition islamique pou mieux comprendre le lien ancestral qui relie le soufisme aux marocains, l’influence qu’il a eue sur l’identité de la société mais aussi et surtout la place qu’il pourrait occuper dans l’avenir du pays alors que l’humanité se trouve aujourd’hui face à d’importants défis et peut-être devant la nécessité d’organiser de profondes transformations dans sa manière d’être et de vivre
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Le Maroc a toujours été un pays carrefour, un point de rencontre entre différentes cultures et civilisations. Un pays de rencontre entre le monde occidental, le monde arabo-islamique et le monde africain mais aussi un pays d’échanges, de dialogue, de tolérance et de vivre- ensemble.

Il a accueilli des populations juives expulsées en l’an 568 Avant Jésus-Christ par les Assyriens, en l’an 70 Après Jésus-Christ par les Romains et en 1492 par les catholiques espagnols après la Reconquista.

Le Maroc a été aussi le point de départ de l’Islam vers l’Afrique lors des dynasties amazighes des Almoravides (1040–1147) et des Almohades (1121/1147–1269). Un Islam qui est rentré dans ce continent par le biais des caravanes commerciales marocaines. L’islam africain s’est enrichi par la suite par l’expérience soufie marocaine.

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L’apport de la civilisation arabo-musulmane au développement et à la connaissance des sciences s’étend sur près de 800 ans (VIIIème-XVème siècle), avec deux apogées : autour du califat de Bagdad puis autour du califat de Cordoue. Cette histoire s’inscrit chronologiquement entre la période antique dominée par les Grecs (et les Byzantins) et le début de la période moderne européenne. Ainsi, la civilisation arabo-islamique constitue-t-elle le « vrai maillon qui relie le vieux monde à l’Occident en devenir » avec en plus l’apport indéniable de leurs réalisations scientifiques car, la place prééminente donnée au savoir dans la religion musulmane porte et accompagne les civilisations musulmanes vers l’écriture, et donc la production de manuscrits scientifiques et philosophiques.
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Dans les hauts plateaux au-dessus de Taliouine, dès les premières lueurs du jour, des femmes en provenance de toutes les régions avoisinantes empruntent le chemin menant aux champs de safran, l'épice la plus dispendieuse et convoitée au monde. Capricieuses, ces fleurettes de Safran qui éclosent pendant la nuit nécessitent qu'elles soient ramassées à tire-d'aile dans des paniers en tiges de roseaux , avant que les rayons du soleil ne les abîment, très fragiles, leur cueillette se fait uniquement à la main.

Le Safran de Taliouine demeure au top à l'échelle mondiale pour sa haute concentration en safranal avec une teneur en phénylethanol qui lui confère une légère et douce touche florale. 

Chaque année, les producteurs organisent leur festival du Safran un véritable moment de convivialité avec les habitants et leurs chants et danses folkloriques aux rythme d'Ahouach et Gnaoua sans oublier l'art culinaire régional et les dégustations de plats safranés préparés par les villageoises !

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De par ses multiples caractéristiques, l'essence forestière endémique du sud du Maroc à grande valeur biogéographique et sa résistance très poussée à la sécheresse et aux aléas climatiques, l’Arganier (Argania spinosa) se présente comme un arbre providentiel aux rôles multiples à même de symboliser la richesse forestière du Sud du Maroc.

L’importance de l’Arganier et des pratiques et savoir-faire qui lui sont liés, leur ont valu d’être classés en 1998, par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) comme « Réserve de Biosphère de l’Arganeraie (RBA) », avec une inscription dès novembre 2014, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. L'Arganier couvre quelques 830 000 ha de forêt, mais il est menacé par l'homme et par les conditions climatiques défavorables.
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